12-2019
"LES VESTIGES D'ALICE" DANS STROBO MAG
Retrouvez la chronique de mon roman "Les Vestiges d'Alice" par Thierry Desaules dans le n°5 de Strobo mag actuellement disponible en région parisienne.
PDF à télécharger gratuitement ICI
12-2019
NOUVELLE CHRONIQUE "LES VESTIGES D'ALICE"
"(...) Marc Kiska défend les derniers vestiges de l’enfance, de sa sucrée insouciance, d’une croyance obstinée qu’il serait possible d’échapper au formatage, à la vie à crédit. Les vestiges d’Alice chante une existence dans les marges, une solidarité d’une contre-culture, une sexualité débraillée sans compromis dans sa brute et, parfois, crade jouissance. Et ça fait du bien."
LA VIDUITÉ, Marc Verlynde
11-2019
INSPIRATIONAL PHOTOGRAPHY
"Inspirational Photography is a celebration of contemporary photography and the artists that use it in a range of always unique ways. It is a collection of artists that have been featured in the Inspirational magazine in the past, and are here re-issued under the title photography."
Artists collected in this special edition of Inspirational are:
Jonathan David Smyth
Emanuela Cau
Marc Kiska
Tamura Kafka
Emannuel Barrouyer
Each artist is given a full feature with full page images of their work.
Inspirational can be bought for instant download HERE
10-2019
GOD SAVE THE QUEEN(S)
J'aurais le plaisir d'exposer quelques-unes de mes œuvres, dont la récente "Deprogramming the Machine" d'une taille de 2 m x 1,35 m, à Bruxelles du 17 au 23 octobre, aux côtés d'Emmanuel Barrouyer, de Victorien Biet et de François Harray.
Une expo, mais pas seulement ! QUEENS et littérature.
François Harray et Marc Kiska, photograhes mais aussi auteurs et tous deux lauréats du Prix Du Roman Gay 2017 (c'est ainsi qu'ils se sont rencontrés), dédicaceront leurs romans "Le dernier Messie" et "Les Vestiges d'Alice" du 17 au 23 oct.
RDV autour d'un apéritif artistique lors du vernissage le jeudi 17 octobre à 18 h.
Horaires de dédicace Marc Kiska :
Jeudi 17 oct : vernissage de 18 h à 23 h
Vendredi 18 oct : 10h - 18 h
Samedi 19 oct : 10h - 16 h
Retrouvez l'interview de Culture Gay autour de l'expo : ICI
Retrouvez également l'article de Garçon Magazine sur l'expo : ICI
07-2019
THE FOX'S VERSE
(...)
X is lying on a bunk and observing Fanta, that shaggy doughnut frowning back at him. His long, greasy hair is spread out in thick curls on a pillow and then sinks into a small pile of dry leaves behind his head. He likes the smell when falling asleep or when he’s high; the smell of childhood memories in the countryside, wet adventures in fiery landscapes of autumn colour. The scents bewitch him in his slumbers; they are the roads his dreams take on the pilgrimage to his inner spirit.
His lean, whitish arms stick out of a faded black T-shirt, which is a little too big for him. The fabric slouches around his narrow chest down to his belly button. X spins the little ball of crumpled flesh hanging there between his dirty and scratched fingers. He has dirt under his nails. He too is scratching: tiny red pimples dotted on the tight skin of his belly. After a while, his hand naturally goes down to his crotch, slides under the loose elastic of his pants and comes to rest on his semi-erect dick. He only becomes aware of his gesture a few minutes later.
—I'm really horny Fanta. Don’t even realise I’m grabbin’ my cock.
Fanta lifts up his head and tilts it to the right, his ears quiver.
—Go to town? Tonight?
The fox frowns again.
—You're right. It’s gonna happen today, I can feel it too.
X sits on the edge of the foam mattress, digs his bony elbows into his lap and with a deep breath, he rubs his eyes. The animal performs a long stretch and then comes closer to the bed. He stands in front of X, his white muzzle pointed towards the beautiful, well-defined lips of the boy.
—If I’m usin’ the weapon, tomorrow it’s over, we get rid of it!
Fanta's lips curl up in a curious smile.
—Let’s do this! X bends down and gently puts his forehead against the fox’s. They remain frozen a few seconds then move away from each other ceremoniously. The boy then pets the animal and in return Fanta licks his forearm with his rasping tongue.
—But first, let’s go for a swim!
Fanta's tail brushes against the worn linoleum with excitement.
(...)
Photo Cover by Emmanuel Barrouyer // Model Henri Sage
Signed and numbered
Edition of 100
Homemade by Marc Kiska (DIY)
Translated by Melinda Martinez & Andrew Bampfield
English
20 pages
10,5 cm - 15 cm
Cover : Translucent paper & Canson paper
Inside : Rives Tradition natural white paper 120G
Reading/performance of The Fox’s Verse by Emmanuel Barrouyer at the exhbition "I Fought Therefore I Am", during Oslo Pride, June 16, 2019.
Photo by Abhijit Alka Anil
06-2019
EXHIBITION "I FOUGHT THEREFORE I AM " BY PRIDE ART
Oslo, Youngstorget, from June 14 to June 23.
06-2019
INSPIRATIONAL #26
"Marc Kiska has produced an exclusive portfolio selection for Inspirational magazine. Included in this brand new selection of work is ‘A Tale of Martyrs’, a beautiful series featuring actor, photographer and artist, Emmanuel Barrouyer."
Inspirational 26 can be bought for instant download HERE
05-2019
JOURNÉE D'ÉTUDE SUR LA DOMINATION ADULTE
Je suis très heureux de soutenir, avec ma photo "Pedagogy II", la journée d'étude sur la domination adulte qui se tiendra à l'Université Jean Monnet Saint-Etienne le 29 mai.
I am very happy to support, with my photo "Pedagogy II", a day of study on adult domination to be held at l'Université Jean Monnet Saint-Etienne on May 29th.
Model : Sebastian
Make-up : Eowyn Ruud-Olsen
03-2019
HOMOSURREALISM MAGAZINE
Close(d) is featured in the #50 of Homosurrealism Magazine, founded by Jack Sanders.
03-2019
THE CHOREOGRAPHED ZINE
My series D-Programmed is featured in the first issue of The Choreographed Zine, made by Arnold Barretto.
This first issue is about "Community".
03-2019
EXHIBITION AND CONFERENCE, PARIS
I will exhibit some of my pictures (both old ones and new ones) at Violette and Co, Paris, during the Festival Raccords, from the 30st of March – 7th of April.
I will be there for the FINISSAGE at 5 PM, the 6th of april before the conference on "Identity in art" at 6.30 PM (in french). I will be joining Tara Lennart and Océan Océan on stage.
My novel "Les Vestiges d'Alice" and my artbook "Outlandish /ROOM/" will be available and I will sign them during the Finissage.
02-2019
HOMOSURREALISM PARIS
I will exhibit one of my latest photo (no tittle yet) for the first time at HOMOSURREALISM PARIS 2019, Les Souffleurs, Paris.
ONE NIGHT ONLY - FREE ENTRANCE
Feb 22 at 7 PM – Feb 23 at 5 AM
Les Souffleurs
7 Rue de la Verrerie
75004 Paris
France
01-2019
PORTRAIT ONIRIQUE SUR NEXT (F9)
"Ce portrait a été écrit en respectant au mot près, le rêve de Marc Kiska. Je le trouvais trop beau que pour m'autoriser à le couper. Un texte à quatre mains ? Pas vraiment. Plutôt un rêve dans le rêve, un jeu onirique dans lequel j'essaie, tant bien que mal, de disparaître pour réapparaître dans le réel. Merci Marc."
Dans le rêve, je pose nu devant le photographe. Je lui dis : Marc Kiska, je ne vous apprends rien en vous disant que les Caréliens parlent le carélien et que les Surréalistes veulent parler la langue du désir. C'est la première fois que je me souviens d'avoir rêvé de ma nudité. J'avais reçu un message d'un chaman du Chili qui me conseillait de me mettre nu à minuit devant un miroir – le plus grand possible - et, tout en regardant mon reflet, de répéter à haute voix : je t'aime, je t'aime, je t'aime. Il me suggéra également d'écouter les voix mentales critiques, jugements et autres insultes plus ou moins déguisées. Marc Kiska me demande de ne plus bouger. Je ne sais pas si j'ai bien fait d'accepter de poser nu, Monsieur Kiska. Je trouve mon corps trop blanc, trop courbé, trop pansu, et regardez mon sexe, il ne ressemble à rien ! Je suis déjà si peu convaincu par mon esprit, mon corps ne reflète aucun de mes fantasmes. J'ai dû parler très vite en bougeant et dans tous les sens car le photographe s'est mis à rire après avoir appuyé sur le déclencheur souple d'un vieux Rollei 35. Il neige dehors depuis six mois, un carrousel de la belle époque tourne à vide nuit et jour depuis toujours dans le fond du jardin, je reçois un SMS : je veux photographier tes quatre toi. Tout ressemble à un enterrement à rebourd. Toute cette blancheur. Marc Kiska me dit : Patrick Lowie, je vous attacherais bien à quatre ballons colorés gonflés à l'hélium. J'accepte.
Très vite je monte au plafond. Il se glisse dans un hamac et me cadre d'en-bas. Puis me dit : J'aimerais vous raconter mon rêve qui débute dans la grande salle d’un château en pierre. La salle est très haute de plafond, les murs sont faits de grosses pierres rectangulaires. Sur le devant de la salle, une assemblée richement vêtue se tient sur un balcon en demi-cercle, une sorte de tribune. Je suis un membre d’une troupe de cirque/spectacles de rue. Couvert d’un drapé brunâtre et sale, à moitié nu, j’exécute des tours sous les regards, au sol. Je jongle, danse avec les membres de ma troupe. Derrière nous, une foule de pauvres gens est réunie. Ceux-ci sont debout, collés les uns aux autres et portent des costumes du moyen-âge. Un garde avec un casque en fer médiéval s’approche de moi et me couronne d’un serre-tête moderne à oreilles d’ours en peluche. Je suis censé faire rire les gens importants rassemblés là, je dois faire le bouffon. Je fais des pirouettes, partagé entre le plaisir d’exercer cet art et d’être le centre de l’attention, et la haine de m’exécuter pour et sur les ordres de ces figures de pouvoir que je sais odieuses. Suite à mon intermède, sur un signe d’une espèce de roi, ma troupe et moi nous nous retrouvons entassés en rangs d’oignons dans un coin, sur un lit étroit. Un garçon est alors jeté parmi nous par des gardes. Il est seulement vêtu d’un pantalon. Ses cheveux sont raides et lui arrivent au menton. Ils sont d’un roux flamboyant et contrastent avec l’extrême blancheur de sa peau imberbe. Il est très maigre, à l’air fragile, mais digne. Il est d’une beauté simple, à demi enfantine, et je reste en admiration devant cet être presque angélique. Allongés sur le lit, nous sommes séparés par un membre de la troupe, je me redresse et lui dis tristement, pressentant un destin funeste : “pauvre petit mec”. Il me questionne, moitié défiant, moitié reconnaissant : “pauvre petit mec ?".
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