LES VESTIGES D'ALICE
"Ce premier roman est un coup de maître !"
RADIO BIENVENUE STRASBOURG, Thierry Desaules
Henri, adolescent, songe à longueur de temps à un étrange concept : "On devient adulte lorsqu'on commence à boire du café". Critique de l'opposition entre le monde des enfants et celui des adultes symbolisée par le contraste doux-amer, Henri sera pris dans son tumulte jusqu'à l'explosion finale de l'histoire.
Dans ce roman aux contours trash et au style parfois très cru, Marc Kiska nous livre des jeunes gens tourmentés, emportés par l'ouragan de la liberté, de la violence et de la sexualité. Il nous emmène sur les traces d'une jeunesse en perpétuel questionnement : sur les Vestiges d'Alice. Comme elle, seront-ils sauter dans le terrier et rejoindre le pays des merveilles à l'encontre des adultes ayant oubliés de rêver ?
Né en 1983, Marc KISKA a grandi près de Saint-Etienne et vit en Norvège. Il écrit ses premières nouvelles sur les chaises d’écoles. Au fil des années, elles paraîtront dans diverses revues alternatives et contre-culturelles. À l’âge de 20 ans, en cherchant à illustrer ses écrits, il se tourne vers la photographie et en fera son métier. Son sujet de prédilection, tant dans son travail photographique que littéraire ? L’adolescence, sa quête de liberté et d’authenticité, et le fracas contre la pression du conformisme. Marc Kiska publie à présent Les Vestiges d’Alice, son premier roman qui vient compléter ses publications photographiques dans la presse internationale et un premier recueil de photographies : Outlandish /ROOM/ (ed. The Black Fawn, 2014).
ISBN : 978-2-36326-055-0
Collection : Les Jardins de Priape
224 pages
13 cm x 21 cm
Couverture broché, pelliculé mat
PISTES AUDIO
VICTORIEN BIET vous lit un extrait du roman, p. 44 à 46 - écouter
EMMANUEL BARROUYER vous lit un extrait du roman, p. 74 à 75 - écouter
PRIX DU ROMAN GAY 2017
LES VESTIGES D'ALICE REÇOIT LA MENTION SPECIALE DU JURY
Récompensant les romans appartenant à une littérature d'inspiration homosexuelle masculine et s’ouvrant désormais à tous les pays francophones ou en partie, le palmarès de cette cinquième édition du PRIX DU ROMAN GAY a eu lieu près de Nouméa en Nouvelle-Calédonie (Centre Culturel du Mont-Dore), le vendredi 12 janvier 2018.
Le jury, composé d’écrivains, critiques, blogueurs, chroniqueurs, lecteurs, libraires et éditeurs, a récompensé six romans parmi une centaine sélectionnés… ce concours, non ghettoïsant, étant avant tout une initiative visant à favoriser leur visibilité ; la notoriété, le genre et l'orientation sexuelle (dont l’abstinence) des auteur.e.s ne rentrant évidemment pas en ligne de compte, écrivains avant tout.
LA PRESSE EN PARLE
"Tout au long des 223 pages de son livre, Marc Kiska, nous prend par la main (beaucoup), nous bouscule (parfois), nous gifle (souvent), et nous emmène sur les traces d’une jeunesse perdue et en perpétuel questionnement. (...) Alors oui, soyons clairs : Marc Kiska écrit avec du sang, des crachats et du sperme mais là où réside son talent, c’est qu’il parvient à rendre tout cela extrêmement poétique."
STROBO MAG n°5, Thierry Desaules
"Marc Kiska défend les derniers vestiges de l’enfance, de sa sucrée insouciance, d’une croyance obstinée qu’il serait possible d’échapper au formatage, à la vie à crédit. Les vestiges d’Alice chante une existence dans les marges, une solidarité d’une contre-culture, une sexualité débraillée sans compromis dans sa brute et, parfois, crade jouissance. Et ça fait du bien."
LA VIDUITÉ, Marc Verlynde
"Marc Kiska livre un récit des plus percutant, tant sur la forme que sur le fond. Il y a en effet dans ce roman, une volonté de manier et d’user de différents niveaux de langages, comme pour mieux faire tourbillonner son lecteur. Puis, il y a aussi, et surtout, cette galerie de personnages aux pulsions et passions souvent incontrôlables, et qui donne à ce texte tout son relief."
GENRES, Florent Paudeleux
"Il y a un peu de Larry Clark, un peu de David Lynch, un peu de Xavier Dolan, un peu de Poppy Z Brite dans ce premier roman qui laisse une impression indélébile, comme un tatouage sous la peau. (...) Marc Kiska est un conteur. Un de ces artistes qui fait sortir le beau du sale, le délicat du cru, l’amour de la brutalité, le doux du trash, le poétique du cash. Bref : un artiste."
BOOKALICIOUS, Tara Lennart
" On se surprend même à autoriser l’auteur à nous faire rêver dans une cuvette de toilettes souillée, tant il parvient à y voir des images improbables et belles. (...) il peut y avoir du beau, du presque mystique au fond des toilettes, croyez-moi, mais il faut du talent et du style pour amener ça à un lecteur. Mission réussie pour Monsieur Kiska, et là, je dis : chapeau bas ! "
RADIO BIENVENUE STRASBOURG, Thierry Desaules
"Marc Kiska fait preuve d’une écriture à la fois nerveuse, poétique et brutale qui conquiert rapidement le regard et l’attention du lecteur. (...) Un ouvrage surprenant qui amène le lecteur à la rencontre de deux mondes : l’amertume du café et la douceur du chocolat. Difficile de résister à un tel menu !"
FUGUES, Benoit Migneault
"Trash et sans concession. C’est ainsi que nous pourrions le mieux décrire "Les vestiges d’Alice", récit doux-amer du passage à l’âge adulte, et de la mort programmée de l’innocence. Violence et sexualité se côtoient dans le récit de ces jeunesses tourmentées en perpétuels questionnements, dont l’identité et la recherche du soi demeurent en mouvement. Ce que cette histoire induit fait écho au titre du livre : Que reste-t-il de l’enfance ? Survivra-t-elle à cette douloureuse transition ?"
La sélection du mois (culture livres), GARÇON MAGAZINE n°14, Victorien Biet
SOLEILS NOIRS (titre de l'article) "(...)Car on se brûle à ces soleils brillants de la jeunesse. Comme s’y brûlent les héros d’un autre premier roman au style à la fois cru et poétique, couronné du Prix du roman gay, ces Vestiges d’Alice où Marc Kiska saisit le moment de la perte de l’innocence, la lutte au corps à corps d’un groupe de jeunes homosexuels contre les interdits sociaux."
HETEROCLITE n°134, Didier Roth-Bettoni
"Un excellent premier roman, dont la qualité littéraire rejoint la qualité d’édition. (...) Une écriture très intimiste, on partage les pulsions des personnages comme si on endossait leur peau."
CULTURE GAY, Jimmy Sabater
"Marc Kiska a écrit une histoire d'anges rebelles qui sent la sueur, le sperme, l'urine et le cacao. Son originalité est d'être un roman olfactif."
Fabienne Leloup
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